Moi, j’aurais été incapable de les prendre chez moi, de les assumer entièrement. Je les ai aidés bien sûr, je les ai accompagnés, j’ai fait ce que j’ai pu pour eux, le moins mal possible. Quand ils sont décédés, cela a été des moments vertigineux, j’ai réalisé que je me retrouvais désormais en première ligne, mais j’ai ressenti aussi un soulagement. Leur disparition a signifié la fin de leur dépendance, la fin de leurs souffrances, mais aussi la fin de ma culpabilité.”
(Claire Chazal interviewée pour son livre Puisque tout passe éd. Grasset, dans le mensuel suisseGénérations).